Dmitry Ogarko (Дмитрий Огарко)
La première question que je pose à mes patients est: qu’est-ce qui vous dérange?
Deuxième question: Qu’est-ce que votre maladie vous empêche de faire?
Troisième question: Quelles actions entreprenez-vous pour réduire la douleur?
Et pourquoi je demande ça ?
Parce que la réponse à la cause de toute maladie réside dans les limitations auxquelles cette maladie conduit.
Et le moyen le plus rapide de guérir est de suivre les signaux de notre corps
Par exemple certaines personnes souffrent de maux de dos à cause d’un entraînement excessif et cessent de souffrir pendant les périodes de repos. Et pour certains, c’est l’inverse: la colonne vertébrale est gênée lorsqu’une personne arrête de faire du sport.
Alors, que devrions-nous faire maintenant?
L’éternelle question shakespearienne: s’entraîner ou pas?
Mais l’entraînement sportif n’est pas le nœud du problème, c’est le manque de sens des proportions dans ce que nous faisons. C’est la pierre angulaire de tout désordre sur Terre. Malheureusement, le sens des proportions n’est pas une qualité humaine innée. Mais c’est précisément ce qui s’acquiert lors de toute maladie.
Si nous sommes trop zélés dans quelque chose ou, au contraire, trop inactifs, une maladie apparaît avec le temps.
La maladie est une sorte d’«alarme» qui se déclenche lorsque nous «allons trop loin» dans quelque chose. L’avion tombe. Et la chose la plus stupide que vous puissiez faire est de dévisser l’ampoule du panneau de commande de l’avion.
La maladie est un indice
Elle nous dit ce qu’il ne faut pas faire et ce qui au contraire nous ferait du bien. Si vous avez la grippe, vous ne devriez pas sortir et faire la fête, mais il serait préférable de rester à la maison, de vous allonger au lit et de boire du thé au citron. Et puis tout ira bien.
Eh bien, c’est à cela que je veux en venir:
Aujourd’hui, le monde est malade. Il se sent mal. Et qu’est-ce que cette maladie lui empêche de faire? En gros, c’est trois choses:
- Dépêcher
- Consommer
- Planifier
Et qu’est-ce que cette maladie vous incite à suivre?
- Ralentisser et se détender
- Profiter de ce que nous avons
- A partir d’aujourd’hui d’essayer de faire ce qui est vraiment important pour nous: prendre soin de notre santé, rendre visite à nos parents, écrire un livre, faire un dessin, parler de nos sentiments à ceux à qui nous voulions en parler depuis longtemps… Tout ce que nous envisagions de faire depuis longtemps, mais pour lequel il n’y avait ni assez de temps ni d’énergie.
Tout est très simple. Il suffit d’écouter les indices de la maladie et de nous détendre et de profiter de ce que nous avons.
Et le monde se rétablira.
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Traduction en français: Tatiana Priyma
Дмитрий Огарко
Врач ортопед-травматолог Клиники остеопатии доктора Огарко, детский ортопед, вертебролог, практикующий остеопат